Chaouachi: la suspension des travaux de l’IVD est illégale
Ghazi Chaouachi, député et dirigeant au Courant démocrate a assuré que "des partis appartenant à l’ancien régime à l’instar de Nidaa Tounes et leurs alliés sont concernés par le processus de la justice transitionnelle. Des responsables ont peur de ce processus car ils ont des dossiers et des implications. Ils sont en train de tout faire pour bloquer la justice transitionnelle en résumant l’IVD dans la personne de Sihem Ben Sedrine".
Chaouachi a ajouté que la séance plénière consacrée au vote pour la prolongation des travaux de l’IVD était illégale faute de quorum. Il fallait au moins le tiers des députés. C'est-à-dire 37 députés. Mais il n’y avait que 68. Le vote ne peut pas donc être pris en considération. J’ai vu des députés chanter et danser. Pour moi ce vote ne vaut rien, a fait savoir le député.
Sihem Ben Sedrine a fait savoir dans ce même contexte que l’IVD n’a pas répondu aux accusations des députés durant la séance plénière par respect à l’institution du l’ARP. «Des députés qui ont montré qu’ils ont un problème avec la présidente de l’Instance. Ils ont oublié qu’elle a été élue par les membres de l’IVD et qu’ils n’ont aucun pouvoir pour limoger la présidente. Personne n’a le droit de toucher à l’indépendance des décisions de l’instance. Les députés ont traités l’IVD comme une association et non pas comme une instance indépendante régie par la loi», a-t-elle estimé.
Pour Abir Moussi, présidente du parti destourien libre a accusé l’IVD d’être une branche des frères musulmans. Cette instance est chargée par une partie politique pour déformer l’histoire du pays. Moussi a appelé à traduire les accusations contre l’IVD par les députés au ministère public car il y a des éléments dangereux à suivre, a déclaré Moussi.